Vainqueur samedi de l’entente Saint-Pierraise, le CP Yvetot accède à la Nationale 3, un niveau que le club n’a jamais connu.
A l’occasion du dernier match de la saison disputé samedi dernier face à l’entente Saint-Pierraise, les Yvetotais du CPY ont validé leur montée en Nationale 3. Le score est large (8-2) mais justifié selon Philippe Beyer, l’entraîneur du CPY. « Quand on a vu la compo de l’équipe en face on s’est dit que c’était tout bon. Ils avaient fait un coup de bluff en annonçant un joueur qui n’est pas venu. »
Yvetot a mené la danse dès les premiers matches. Mikaël Hamel et Didier Hanonge ont gagné en trois sets, tandis qu’Antoine Leseur a eu un peu plus de mal à se défaire d’Andrezj Jakubowicz, le numéro un adverse. Le match est allé au bout des cinq sets mais à l’issue de celui-ci, le CPY menait déjà 3-0. Thomas Decroix a subi la première défaite de la soirée face à Didier Romedenne sur un match en quatre sets.
Recrutement
Sur les quatre simples restants, les Yvetotais ont enchaîné les victoires plus ou moins aisément. Ainsi, Thomas Decroix a livré un match à suspens face à Jakubowicz. Il a gagné son premier set 16-14, le deuxième 11-6. Moins en réussite sur le troisième set, il s’est incliné 13-15. Un quatrième set remporté 11-9 a donné un point de plus à son équipe qui menait désormais 6-1.
Avant les doubles, Yvetot menait alors 7-1. Une victoire sur les deux doubles leur assurait le gain du match. Ce fut chose faite avec la paire Hamel – Leseur, en cinq sets.
« On est ravi, c’est unique dans l’histoire du club. » L’entraîneur Philippe Beyer pouvait avoir le sourire à la fin de l’épreuve. Jamais le CPY n’a connu un tel niveau.
La N3 sera un challenge pour le club cauchois, qui pense déjà au maintien. « Il faut au moins mettre deux équipes derrière nous pour être tranquille » affirme le président Martial Foucourt.
Avant d’aborder cette nouvelle saison pleine de défis, l’équipe compte recruter un joueur qui pourrait la renforcer. Chaque club peut muter un joueur par saison.